Articles

Affichage des articles du mars, 2012

Van Oslo-Utoya tot Toulouse-Montauban : de horror van de oorlog haalt Europa in.

Image
(fotos : Afghaanse boeren rond de lijken van kinderen, vermoord op 11 maart) Luk Vervaet We waren hem bijna vergeten, de oorlog, die al tien jaar aan de gang is, zover van ons bed, dat we ons nog nauwelijks realiseren dat hij aan de gang is. Hij duurt ook al zolang dat we ons zelfs niet meer kunnen voorstellen hoe het is om zonder oorlog te leven. En nu, in minder dan een jaar tijd, sloeg die oorlog, brutaal en tweemaal, toe op Europees grondgebied. Eerst in het Noorden van Europa, in juli 2011, dan in het Zuiden, in maart 21012, bereikte hij voor het eerst ook het Europees continent, tenminste onder die vorm. De moordpartijen van Oslo en Toulouse raakten ons tot in onze huiskamers en tot in wat ons het meest dierbaar is : de kinderen.    Anders B.Breivik (32) en Mohamed Mehra (23), als protagonisten van de oorlogvoerende partijen, hebben zich niet beperkt tot het anoniem plaatsen van een bom. Ze hebben hun slachtoffers afgemaakt, persoonlijk, systematisch en

Luk Vervaet, présentera son livre (en français) "The making-of Anders. Breivik " (La fabrication de Anders Breivik), le vendredi 6 avril 2012 à 19h00

Image
Source   Luk Vervaet , présentera son livre (en français) "The making-of Anders. Breivik " (la fabrication de Anders. Breivik), qui analyse l’idéologie dominante, islamophobe et raciste qui s’autorise des tueries et atrocités de masse dans de nombreux pays au nom de la "lutte antiterroriste" et génère nécessairement les fameux "monstres" ou "tueurs fous", dont les médias font leurs choux gras alors qu’ils ne s’émeuvent jamais des victimes tout aussi innocentes et civiles du terrorisme d’Etat occidental, vouées à l’anonymat. Le 22 juillet 2011 , Anders B. Breivik fait exploser une bombe devant le quartier gouvernemental d’Oslo en Norvège. Deux heures plus tard, il entre dans un camp de jeunes du Parti travailliste norvégien sur l’île d’Utøya et ouvre le feu sur les participants. En tout, il tue près de quatre-vingt personnes. La prétendue « schizophrénie paranoïde » d’Anders B. Breivik n’atténue en rien la gravité

D'Oslo-Utoya à Toulouse-Montauban : l'horreur de la guerre gagne l’Europe

Image
(photo http://www.veteransnewsnow.com/: paysans afghans autour des corps d'enfants après le massacre du 11 mars 2012) En moins d'un an, la guerre mondiale contre le terrorisme (islamiste) a brusquement frappé jusque dans nos foyers. Elle se passe si loin de chez nous que nous n’en réalisions plus l’existence. Elle dure depuis si longtemps qu'on ne peut plus imaginer comment vivre sans. Mais, d'abord au Nord de l'Europe en juillet 2011, puis au Sud en mars 2012, elle a atteint le territoire européen. Anders B. Breivik (32 ans) et Mohamed Merah (23 ans) sont l'expression des deux camps en lutte. Ils ne se sont pas contentés de placer une bombe anonyme quelque part. Tous deux ont reçu un entrainement militaire. Ils ont abattu et achevé leurs cibles, personnellement, systématiquement et froidement, comme de vrais professionnels militaires. Oui, on l'avait oublié, les petites nouvelles dans la presse sur 10, 100, 1000 morts en Irak, en Afghanistan ou à Gaza

LA BURQA PRIDE : Un "attentat terroriste sans armes" ?

Image
La Burqa Pride : un « attentat terroriste sans armes » ? Luk Vervaet D'abord, il y a eu le 11 septembre 2001 à New York. Et puis, si on en croit les médias, il y a eu le 7 février 2012 à Bruxelles. Le chahut, lors d'une conférence de Caroline Fourest sur l'extrême droite, à l'Université Libre de Bruxelles, le 7 février 2012, désormais appelé le «  Mardi Noir  », a été comme un véritable 9/11 qui s'est abattu sur le Temple du libre examen. Ce 7 février, « l 'obscurantisme islamiste  » a frappé – de manière pacifique, mais pour autant pas moins terrible- contre «  la liberté d'expression des Lumières  ». D'un côté, il y avait les agresseurs : Souhail Chicha et un groupe d'islamistes radicaux, «  femmes en burqa et hommes cagoulés  ». De l'autre, il y avait les victimes : Caroline Fourest, la gauche-laïque-démocratique et les autorités académiques, qui se sont déclarées « consternées » et « scandalisées » par cet « attentat co