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Affichage des articles du mars, 2015

Ali Aarrass et « l’efficacité et l’intelligence des services de sécurité marocains » (dixit Joëlle Milquet)

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Le 1 er avril 2015, cela fera 7 ans qu'Ali Aarrass se trouve derrière les barreaux.  Le 1 er avril 2008, Ali a été arrêté par les autorités espagnoles dans l'enclave espagnole de Melilla, ville où il est né. Il y fût arrêté, suite à un mandat d'arrêt international pour terrorisme, émis par les autorités marocaines, dans le cadre du démantèlement de « la cellule terroriste Belliraj ».  Le Maroc obtient aussi l'arrestation, pour les mêmes motifs, d'un hispano-marocain, Mohamed El Bay. De l’Espagne à la prison de Salé II, le Guantanamo du Maroc Incarcéré d'abord à Madrid, puis à Badajoz et enfin à la prison de Botafuegos à Algeciras, Ali Aarrass fut immédiatement placé en régime spécial, réservé aux suspects terroristes en Espagne. Il passera ainsi quasi deux ans en isolement complet.  Pendant son incarcération en Espagne, Ali sera à deux fois innocenté.  D'abord par le juge Baltazar Garzon, qui décide d’un non-lieu. Ensuite par une d

Librairie Résistances (Paris) : Un livre aussi passionnant qu’inquiétant : « Guantanamo chez nous ?" qui sera présenté par son auteur, Luk Vervaet.

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Le samedi 11 avril 2015 à 16h30  à la librairie Résistances, 4 Villa Compoint 75017 Paris (Angle du 40, rue Guy Môquet) SOURCE Un livre aussi passionnant qu’inquiétant : « Guantanamo chez nous ?" qui sera présenté par son auteur, Luk Vervaet. Une description, mais aussi une analyse de la transformation de la société sous l’influence américaine. Ou comment, sous prétexte d’assurer notre sécurité, les gouvernements violent les droits de l’Homme et toutes les conventions internationales, mentent effrontément, et persécutent des êtres humains, notamment ceux qui ont le tort d’être issues de l’immigration. Partant de l’exemple de Nizar Trabelsi, extradé illégalement vers les Etats-Unis par la Belgique, malgré un avis défavorable de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, après avoir subi l’enfer d’incessants transferts dans les prisons belges, ainsi qu’un isolement et des privations sans précédent et sans la moindre justification, Luk Vervaet anal

De gevangenissen de-radicaliseren : Islam en moslimgevangenen als ‘usual suspects’. (part one)

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door Luk Vervaet, voormalig leraar in de gevangenissen. In haar voorwoord op Bloot of Boerka, een boek van Eric Hulsens dat binnenkort verschijnt 1 , beschrijft Hélène Passtoors 2  het politiek klimaat in Europa, na haar decennia lang verblijf in Afrika en Zuid-Amerika. «  Wat mij het diepst schokte na mijn terugkeer naar België was een Europees publiek in de ban te zien van oorlogstaferelen en krijgsvoortgangsrapporten. Een fenomeen dat ik, althans in Europa, alleen kende van de verhalen van mijn ouders die in 1944 hun oren plakten aan een krakende illegale kortegolfradio om op de BBC de voortgang van de Geallieerden op de voet te volgen en te tekenen op een al even illegale landkaart..  » Het doet goed om een stem te horen die ons als het ware van buitenaf bezig ziet en ons met de neus op een realiteit drukt, waar we ons nog nauwelijks van bewust zijn. Het oorlogsklimaat, waarover Hélène Passtoors schrijft, is er intussen alleen maar erger op gewor

7 ans déjà ! Ali Aarrass et la Belgique, une plaie toujours ouverte.

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Intro Le 1 avril 2015, cela fera 7 ans qu'Ali Aarrass se trouve derrière les barreaux. Pour la famille, pour ceux et celles qui se sont mobilisés pendant sept ans autour de cette affaire, pour ces 216.500 signataires de la pétition d'Amnesty International pour sa libération immédiate en 2014, c'est l'incompréhension, la déception, la colère face à une telle injustice. Il y a plus. Jusqu'à ce jour, l'assistance consulaire à laquelle la Belgique a été condamnée par deux fois par la justice belge n'a toujours pas pris d'effet. L’État belge et le Ministre des affaires étrangères, Didier Reynders, avaient été condamnés à assurer une assistance consulaire à Ali Aarass le 3 février de l'année passée, par la décision du tribunal de première instance à Bruxelles. Reynders aurait pu se soumettre à cette décision. Mais il s'y est opposé et a fait appel. Huit mois plus tard, le 11 septembre 2014, la 3e chambre de la cour d’appel de Bruxelles a rejeté so