Après le comptage des votes aux élections du 9 juin prochain, les partis politiques parleront-ils encore de la Palestine ? Ou retourneront-ils à leurs occupations ordinaires, comme si de rien n’était ? Tout comme avant le soulèvement du ghetto de Gaza, le 7 octobre 2023, quand la Palestine était oubliée de tous. Qu’il n’y ait aucun engagement politique de la Belgique à l’égard de la Palestine se résume bien dans sa prise de position récente, après la reconnaissance de l’État palestinien par le Norvège, l’Irlande et l’Espagne. Ces trois pays européens rejoignent ainsi les 143 pays qui le reconnaissent déjà. Notons qu’il ne s’agit même pas de la reconnaissance de la seule option vivable, c‘est-à-dire le démantèlement de l’État colonial et d’apartheid d’Israël et la création d’un seul État démocratique, la Palestine, où tous les peuples, religions et convictions vivent en paix et en égalité. Depuis 2015, la reconnaissance d’un État palestinien « en temps opportun » a été votée ...
(Un an après le soulèvement du ghetto de Gaza, partie 4) Célébrations, danses et drapeaux au vent, soldats distribuant des bonbons, sur la musique de Queen, Another one bites the dust : la joie était omniprésente en Israël à l'annonce de la mort de Yahya Sinwar, le chef du Hamas et l'homme le plus recherché du pays. Le 16 octobre 2024, exactement un an et une semaine après le soulèvement du ghetto de Gaza, Yahya Sinwar a été tué par un char israélien qui a détruit l'immeuble dans lequel il se trouvait. Le porte-parole de l'armée israélienne (IDF) a déclaré que Sinwar était mort en tant que « paria traqué et vaincu ». Applaudissements occidentaux Comme il est d'usage dans l'Occident démocratique - rappelons les déclarations faites après les exécutions de Nicolae Ceausescu (1989), Cheikh Ahmed Yassine (2004), Saddam Hussein (2006), Mouammar Kadhafi (2011), et récemment après les exécutions de Qassem Souleimani, Ishmael Haniyeh, Hassan Nasrallah et bien d'autr...
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