La libération conditionnelle de Michelle Martin et la prison, la prison...toujours la prison.
L'annonce de la libération conditionnelle de Michelle Martin, compagne et complice de Marc Dutroux, après 15 ans de réclusion, par le Tribunal d'application des peines (TAP) de Mons, a été suivi d'un scénario médiatique sans surprise. Scoop dans les médias, avec des titres, face à cette libération, variant entre « incompréhension, stupéfaction et colère ». Interviews de certaines familles des enfants assassinés ou disparus, exprimant leur désarroi et tristesse. Groupes sur Facebook de 80000 personnes et un appel à une Marche Noire fin mai. Et pour conclure, l'inévitable réaction des partis politiques, allant dans le sens du poil, qui se disent favorables à un renforcement des conditions d'une libération conditionnelle, en y introduisant la possibilité d'un simple appel contre une décision du TAP, si pas pour l'introduction des peines incompressibles ou pour l'annulation pure et simple de la loi Lejeune. Après, la déception lorsque le procureur général a