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Affichage des articles du octobre, 2021

Julian Assange, de Amerikaanse “garanties" onder de leugendetector

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Copyright 2014, Acronyms and Slang In haar arrest van 4 januari 2021, 410 punten en 132 pagina’s lang, verwierp rechter Vanessa Baraitser het Amerikaanse verzoek om Julian Assange uit te leveren. In haar rechtvaardiging van het vonnis ging haar aandacht vrijwel uitsluitend uit naar de SAMs, de Bijzondere Administratieve Maatregelen (Special Administrative measures), die aan Julian Assange zouden kunnen worden opgelegd.  Ze baseerde zich hiervoor op de getuigenissen van SAM-gevangenen, zoals die van Ahmed Abu Khatallah (vertegenwoordigd door advocaat Eric Lewis), Abu Hamza (vertegenwoordigd door advocaat Lindsay Lewis) en ook op de getuigenis van Maureen Baird, een voormalige bewaker in de MCC-gevangenis van New York City. In de punten 308 en 309 van het arrest wees ze erop dat ze het materiaal op internet over de ADX Florence supermax-gevangenis had gelezen en in het bijzonder “The Darkest Corner”, een rapport over de SAMs uit 2017 [1] .    Dit laatste beschrijft de SAMs als maatregele

Julian Assange, les « garanties américaines » au crible de l’histoire

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  Dans son jugement du 4 janvier 2021, en 410 points, long de 132 pages, la juge Vanessa Baraitser a rejeté la demande américaine d’extradition de Julian Assange. Pour justifier son refus, elle s’est focalisée presqu’exclusivement sur les Mesures Administratives Spéciales (Special Administratives Measures, SAMs) qui pourraient être imposées à Julian Assange. Elle s’est basée sur les témoignages devant la Cour des prisonniers soumis à ces SAMs, comme Ahmed Abu Khatallah (représenté par l’avocat Eric Lewis), Abu Hamza (représenté par l’avocat Lindsay Lewis) ou encore sur le témoignage de Maureen Baird, une ancienne gardienne d’une prison à New York (MCC). Dans les points 308 et 309 du jugement, elle souligne qu’elle a lu sur internet le matériel sur la prison supermax ADX Florence et en particulier le rapport “The Darkest Corner” de 2017 [1] . Ce rapport décrit les conditions SAMs comme étant pires que celles de Guantanamo et comme une forme de torture, violant aussi bien les lois amér

"Le cas emblématique autant que problématique de l'exclusion de Luk Vervaet " (Comité T RAPPORT 2021 Evaluation des mesures visant à lutter contre le terrorisme à la lumière des droits humains)

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Avec Maitre Jamaï,Khadija Riadi et Museddad à Rabat  " Les critiques initiales portées par le Comité T contre les lois du 3 mai 2005 n’étaient pas dénuées de fondement.  Des violations des droits de la défense, du droit à un procès équitable et à la présomption d’innocence garantis par l’article 6 de la CEDH sont à déplorer dans le cadre de leur mise en œuvre.  C’est particulièrement le cas concernant le droit de prendre connaissance d’une manière détaillée de la nature et de la cause de l’accusation portée et des motifs à la base de la décision négative de l’autorité concernée.   Pour un cas emblématique autant que problématique, celui de Luk Vervaet. "  https://comitet.be/wp-content/uploads/2021/03/Comite-T-Rapport-2021-Verslag.pdf   

Julian Assange : Wanted, dead or alive

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US Poster : Assange parmi les terroristes https://www.prweb.com/ Imaginez-vous la scène, digne du dernier James Bond. Des voitures blindées en route vers le centre de Londres. À leur bord, des hommes cagoulés et armés jusqu’aux dents. Les voitures s’arrêtent brusquement, les hommes en descendent et pénètrent l’ambassade équatorienne. La porte de l’ambassade est par hasard ouverte et, par hasard aussi bien sûr, la police anglaise regarde dans l’autre direction. Les robocops se jettent sur Julian Assange, le trainent dans une voiture et foncent vers l’aéroport de Londres où un avion de la CIA les attend pour le transporter aux États-Unis. Au cas où ce plan échouerait, il y a aussi le plan B : il faudra l’abattre ou l’empoisonner. Ce scénario ne sort par des studios hollywoodiens.  Il a été inventé de bout en bout par Mike Pompeo, en représailles à la publication de Vault 7 par Wikileaks en 2017 [1] , la plus grande fuite de documents de la CIA de son histoire. Mike Pompeo est le direct

Dans l’affaire Ali Aarrass, la palme d’or de l’hypocrisie va à… Didier Reynders ! La consternation après le jugement de la Cour européenne des droits de l’homme

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  Le 30 septembre 2021, après quatre ans de procédure, la Cour européenne a rendu sa décision dans l’affaire Ali Aarrass contre l’État belge (Reynders). Il s’agissait « de savoir si l’État belge avait l’obligation positive de lui accorder son assistance consulaire pour empêcher le risque de mauvais traitement durant son incarcération au Maroc ». Dans sa décision, la Cour a choisi le camp de Didier Reynders, ancien ministre des affaires étrangères belge, devenu entretemps le commissaire européen à la Justice « avec pour mission les Droits fondamentaux et la défense de l’État de droit » Le commissaire Reynders a réussi à convaincre la Cour de son infatigable soutien à Ali Aarrass. Dans sa décision la Cour déclare que « les autorités belges ne sont pas restées passives ou indifférentes. Au contraire, elles ont, en pratique, à plusieurs reprises et notamment après l’ordonnance du président du tribunal de première instance de Bruxelles du 3 février 2014 (paragraphe 13 ci ‑ dessus), effectu