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Affichage des articles du janvier, 2022

Il faut fermer la prison d’Anvers sur-le-champ

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  par Luk Vervaet  1973 Il y a près d’un demi-siècle, j’ai été enfermé pendant un mois à la prison de la Begijnenstraat, à Anvers. J'avais vingt ans lorsque j'ai fait connaissance avec un commissariat de police, puis avec une cellule dans les sous-sols du palais de justice d'Anvers, puis avec une cellule de prison, celle de la Begijnenstraat et enfin avec le tribunal. Jeune militant, j'avais rejoint une vingtaine d'autres personnes d'Alle Macht aan de Arbeiders (AMADA), organisation maoïste, dans la grève des dockers d'avril-mai-juin 1973 à Anvers et Gand, une grève dite sauvage, c’est-à-dire non reconnue par les syndicats. C'était la période « d’après mai 68 ». On cherchait un candidat pour être le porte-parole d'AMADA dans cette grève et c'est ainsi que je suis devenu l'homme au mégaphone. Cela allait conduire à mon arrestation et à mon emprisonnement, après un violent affrontement entre la police, les grévistes et les militants, le 14 ma

De Begijnenstraat vijftig jaar later of het failliet van de “hervorming van de gevangenis”.

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   voor de gevangenis van Berkendael 1973 Vijftig jaar geleden zat ik een maand opgesloten in de Begijnenstraat. Ik was twintig toen ik voor het eerst kennis maakte met een politiebureau, dan met een cel onder het Antwerpse justitiepaleis en daarna met een gevangenis, die van de Begijnenstraat in Antwerpen en daarna met de rechtbank. Het zou me later nog wel een paar keer overkomen. Als jonge militant had ik me samen met een twintigtal anderen van Alle Macht aan de Arbeiders (AMADA), een maoïstische groep, geëngageerd in de niet door de vakbonden erkende dokwerkersstaking van april-mei-juni 1973 in Antwerpen en Gent. Het was de periode ‘post-mei-68’. Men zocht een kandidaat om in die staking de woordvoerder van AMADA te zijn en zo werd ik de man met de megafoon, iets wat, na een gewelddadig treffen tussen politie, stakers en militanten, op 14 mei 1973, tot mijn arrestatie en opsluiting zou leiden. [1] Het incident gebeurde tijdens een betoging toen dokwerkersvrouwen door de politi

Julian Assange, la guerre et le goulag américain (partie 1)

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La décision de la Cour suprême de Londres du 10 décembre 2021 n'a pas surpris. Sur la base des garanties américaines, deux juges ont annulé le verdict d'un tribunal inférieur qui empêchait l'extradition en janvier vers les États-Unis du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. La juge Vanessa Baraitser avait alors jugé que l'extradition d'Assange et son éventuel placement dans une prison à sécurité maximale (supermax) et/ou sous un régime de Mesures Administratives Spéciales (SAM) risquaient de le pousser au suicide, compte tenu de son état mental fragile. Sur l’essentiel, à savoir le droit de divulguer des documents classifiés sur le mépris de la vie humaine, la corruption, les mensonges et les innombrables crimes de guerre américains commis dans la guerre contre le terrorisme, la juge avait accepté la demande d'extradition américaine. Ce n'était donc qu'une question de report.  Sans le vouloir, le premier verdict représentait pourtant un aveu sans précé