L'affaire Ali Aarrass après les attentats de Paris
Par Luk Vervaet Le problème serait la radicalisation. L'intégration ratée des jeunes dans nos valeurs démocratiques. Et s'il s'agissait plutôt du retour violent du boomerang ? Le boomerang des guerres interminables menées ailleurs et qui nous revient ? Oui, je me répète. Je l'ai écrit après chaque attentat qui a frappé l'Europe ces dernières années. Dans « The making of Anders B.Breivik ». Dans « D’Oslo-Utoya à Toulouse-Montauban : l’horreur de la guerre gagne l’Europe ». Dans "D'Utoya à Charlie Hebdo". Dans le chapitre de « Guantanamo chez nous ? », à propos des volontaires pour l'Afghanistan, l'Irak et la Syrie. Les barbaries commises à Paris ce 13 novembre s'ajoutent à la liste macabre. Pour ces actes, il n'y a aucune justification, ni humaine, ni politique, ni religieuse. Parfois, seules les larmes peuvent encore parler. Des larmes qui deviennent un acte politique. Pleurer les victimes des attentats et leurs familles,