Après le comptage des votes aux élections du 9 juin prochain, les partis politiques parleront-ils encore de la Palestine ? Ou retourneront-ils à leurs occupations ordinaires, comme si de rien n’était ? Tout comme avant le soulèvement du ghetto de Gaza, le 7 octobre 2023, quand la Palestine était oubliée de tous. Qu’il n’y ait aucun engagement politique de la Belgique à l’égard de la Palestine se résume bien dans sa prise de position récente, après la reconnaissance de l’État palestinien par le Norvège, l’Irlande et l’Espagne. Ces trois pays européens rejoignent ainsi les 143 pays qui le reconnaissent déjà. Notons qu’il ne s’agit même pas de la reconnaissance de la seule option vivable, c‘est-à-dire le démantèlement de l’État colonial et d’apartheid d’Israël et la création d’un seul État démocratique, la Palestine, où tous les peuples, religions et convictions vivent en paix et en égalité. Depuis 2015, la reconnaissance d’un État palestinien « en temps opportun » a été votée au parlem
Le MR est le reflet belge de la politique israélienne d’expulsion, de bannissement et de nettoyage ethnique. Il ne serait pas étonnant qu’après le vote du 9 juin, le MR change de nom. À l’instar des Engagés, il pourrait s’appeler les Bannisseurs. Les exemples fusent pour préparer le terrain. « Si ça ne vous plaît pas, vous n’êtes pas obligé de rester en Belgique ». En d’autres termes : « Dégagez et retournez d’où vous venez, c’est-à-dire du Maroc ». Ce propos raciste de Pierre-Yves Jeholet, le ministre-président de la Communauté française de Belgique, adressé au député PTB Nabil Boukili, lors d’un débat sur RTL dimanche passé, n’était pas ‘ a slip of the tongue ’, un lapsus malheureux. Jeholet va juste un peu plus loin que son président Georges-Louis Bouchez, qui, en 2023, dans Trends Tendances, avait déjà plaidé pour l’exclusion du PTB par l’installation d’un cordon sanitaire autour de ce parti. Un parti qui n’a pourtant rien de révolutionnaire, mais est un parti parlementaire de
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