Du 23 au 29 septembre 2025, la 80 ième assemblée générale (AG) des Nations unies (ONU) se tiendra à New York. Le génocide à Gaza sera le sujet brûlant sur lequel les chefs d'État et de gouvernement s'exprimeront. Certains de ces orateurs sont complices du génocide par leur silence et leur refus d'agir. D'autres en sont directement responsables en raison de leur soutien politique, militaire et économique à Israël. Certains pays occidentaux, comme la Belgique, tentent de sauver les apparences d’une décence occidentale en reconnaissant la Palestine comme un État. Or, après deux ans de génocide et de destruction totale des infrastructures, il ne reste plus rien qui puisse ressembler à un État palestinien. Cette reconnaissance est en plus assortie de conditions coloniales. Voyez-vous, aucun pays ne peut mettre fin au massacre colonial d'Israël ni obliger ce dernier à ouvrir les frontières de Gaza aux journalistes, aux travailleurs humanitaires, à l'aide alimentai...
Dr. Brecht Verbrugghe (photo Bruzz) Je travaillais encore comme membre du comité de surveillance de la prison de Haren lorsque le Dr Brecht Verbrugghe y est arrivé. Le « jeune médecin », comme l'appelaient affectueusement les détenus, a rapidement acquis une bonne réputation parmi eux en tant que prestataire de soins de santé. Même si, au début, le système de santé ne fonctionnait absolument pas dans la nouvelle prison, même si la liste des plaintes des prisonniers aurait pu remplir une cellule entière, ils se rendaient bien compte que le jeune médecin faisait tout ce qu'il pouvait pour aider les prisonniers malades. Brecht Verbrugghe avait déjà beaucoup d'expérience et d'expertise en tant que médecin. Comme médecin généraliste ou dans une clinique psychiatrique à Gand, comme médecin auprès des prisonniers et des internés négligés dans l'ancienne prison de Saint-Gilles et maintenant en tant que médecin dans la prison flambant neuve de Haren. Quelqu'un qui, s...
En juillet 2023, le jury d'un tribunal américain a acquitté Nizar Trabelsi de TOUTES les accusations de terrorisme. Cette année, il a déjà passé vingt-quatre ans en prison pour ces accusations, dont douze en Belgique et douze aux États-Unis. Aujourd'hui, il est encore toujours enfermé dans une cellule américaine. La raison : une procédure judiciaire relative à son expulsion des États-Unis est en cours depuis près de deux ans. Expulsion vers la Tunisie, pays dont il a la nationalité et où il risque d'être à nouveau détenu et maltraité, ou vers la Belgique, pays qui l'a injustement condamné et extradé vers les États-Unis en 2013 et ceci en bafouant la décision de la Cour européenne des droits de l'homme. Le 28 février 2025, la Cour de justice des États-Unis compétente pour les appels en matière d'immigration, a décidé que Nizar Trabelsi ne pouvait pas être extradé vers la Tunisie. Il doit, selon la Cour, être rapatrié en Belgique. E...
Commentaires