La libération d’Oussama Atar était-elle une regrettable erreur? Ou faut-il inverser le raisonnement ?
par Luk Vervaet Si Oussama Atar est réellement devenu le « lieutenant du dirigeant d’Isis Al Bagdadi », comme certains médias le prétendent, ou s’il est le cerveau derrière les attentats du 22 mars à Bruxelles, ce sera à l’enquête de le déterminer. La justice existe encore dans ce pays et le principe “ presumed innocent, until proven guilty ” est toujours d’application. Le principe « innocent jusqu’à preuve du contraire » n’empêche pas certains commentateurs de faire de la campagne de 2010 “ Sauvez la vie d’Oussama Atar ” une complice indirecte des attentats de Bruxelles. Ou d’accuser les participants à cette campagne de naïveté et d’exiger dès lors un mea culpa de leur part. Alain Destexhe (MR) va jusqu’à exiger une enquête sur les responsabilités. Du pain béni pour tous ceux qui rêvent de réduire définitivement au silence les activistes des droits de l’homme et les opposants à la guerre et à la torture. J’étais moi-même à Belfast le week end passé pour la commémor