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Affichage des articles du septembre, 2018

Des occupants du Keelbeek aux transmigrants : de la déshumanisation à l’exclusion

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Après l’évacuation, les policiers ont mis le feu aux habitations, cabanes et matériel privé présents sur le terrain photo Keelbeek Libre (facebook) par Luk Vervaet Le 19 septembre dernier, au procès contre l’expulsion des occupants du terrain de la nouvelle maxi-prison (le terrain de 20 ha du Keelbeek à Haren, Bruxelles), l’avocate du Keelbeek Libre a tout fait pour dénoncer l’illégalité de cette opération. Pour rappel, le 20 août, vers 7h00 du matin, les occupants du terrain du Keelbeek ont été évacués par une vingtaine de policiers. Après l’évacuation, ces policiers ont mis le feu aux habitations, cabanes et matériel privé présents sur le terrain. L’opération a eu lieu deux heures avant qu’un recours contre cette évacuation soit jugé par un tribunal. Pour justifier l’expulsion et l’incendie, l’avocat de l’État a avancé deux arguments.  D’abord, dit-il, il y a la propriété : le terrain du Keelbeek nous appartient. Voyez-vous, monsieur le juge, nous n’avons rien contre la lib

Une journée de solidarité internationale avec les prisonniers. Organisée par Al Kawthar, samedi 29 septembre, Paris

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Mijn uitsluiting als leraar in de gevangenissen: een levenslange straf ? Open brief aan de minister van justitie, Koen Geens

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Brussel 16 september 2018  Mijnheer de minister, Ik schrijf u naar aanleiding van de start van het nieuwe schooljaar. Een jaar van verkiezingen. Een jaar ook van een nieuw debat over de bouw van de mega-gevangenis in Haren en over het justitiebeleid in het algemeen.   Voor het tiende jaar op rij zal ik ook dit jaar niet aan de slag kunnen als leraar in de gevangenissen. Net zoals ik ook de voorbije tien jaar geen recht had om een gedetineerde te bezoeken in een Belgische gevangenis. Dat leidde tot kafkaiaanse toestanden: zo gaven de Nederlandse autoriteiten me de toelating om een Belgische gevangene te bezoeken in het Nederlandse Vught, maar kreeg ik die toelating niet om diezelfde gedetineerde te bezoeken in de gevangenis van Brugge. Een vrouwelijke gedetineerde kon ik niet bezoeken in de gevangenis van Berkendael, maar wel in het psychiatrisch centrum, waarin ze na een jaar detentie werd opgesloten. Het dubbele verbod – geen lesgeven en geen bezoeken - werd mij opgelegd

Mon exclusion comme enseignant dans les prisons : une peine à perpétuité ? Lettre ouverte au ministre de la Justice, Koen Geens

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Bruxelles 12 septembre 2018 Monsieur le ministre, Je vous écris à l’occasion de la rentrée scolaire. C’est aussi une année d’élections qui s’annonce. Mais encore une année de nouveaux débats sur la prison de Haren et la politique pénale à mener dans le futur. Ce mois de septembre 2018, cela fera dix ans que je ne peux pas reprendre mon travail en tant qu’enseignant dans les prisons belges. Ni rendre visite à un détenu dans aucune prison. Un interdit professionnel imposé en 2008 et maintenu jusqu’à ce jour, en dépit des décisions de justice. Par cette lettre, je vous demande de lever ce bannissement illégal.   Un rappel des faits. Permettez-moi de vous rappeler ce qui s’est passé il y a dix ans. Le 3 août 2008, la direction générale des établissements pénitentiaires m’a interdit l’accès à toutes les prisons de Belgique. Pour des « raisons de sécurité ». À l’époque je ne pouvais pas prendre connaissance de ces « raisons » car il s’agissait, selon la directi