Olivier Vandecasteele, Julian Assange et tous les autres
une des rares photos d'Ali Aarrass en détention L'Iran doit libérer le travailleur humanitaire belge Olivier Vandecasteeele. Ce dernier a été condamné en Iran à 40 ans de prison et 74 coups de fouet pour « espionnage et collaboration avec un gouvernement hostile, les États-Unis, contre la République islamique d'Iran ». Olivier est un prisonnier politique. L'opposition à sa peine et les demandes de libération sont nationales et européennes. Le 20 janvier, tous les journaux francophones - L'Echo, Le Soir, L’Avenir, La Libre, la DH - ont mis sa photo à la une. Médias, syndicats, universités, marches, stands gratuits... tout se met en branle et un rare élan de solidarité traverse le pays pour obtenir sa libération. On ne peut que s'en réjouir. Et en même temps, en tant que militant contre les prisons, je ne peux observer cela qu’avec une certaine perplexité. Je m'étonne de notre sélectivité lorsqu'il s'agit des victimes de la détention et de la tor