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Affichage des articles du avril, 2021

Condamnation de Derek Chauvin pour le meurtre de George Floyd: Justice est faite?

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La vidéo du meurtre de George Floyd le 25 mai 2020 a fait le tour du monde. Les images de ce lynchage ne durent pas quelques secondes. Elles durent plus de neuf longues terribles minutes Vingt-six millions de personnes sont descendues dans la rue suite à ce meurtre, le plus grand mouvement contre le racisme et les violences policières que les États-Unis aient connu. Ce mouvement ne s’est pas limité à exiger des améliorations du comportement de la police, il a surtout exigé le démantèlement (Defund, Divest, Abolish) de ce système violent qu’est la police. Les séances du procès ont été diffusées jour et nuit à la télévision. Trente-huit témoins de la scène de meurtre sont venus témoigner contre Chauvin ; des experts médicaux ont confirmé que c’est bien le genou de Chauvin qui a provoqué l’étouffement et la mort. Le chef de la police de Minneapolis a témoigné contre son propre policier. Quelques heures avant le verdict, le président Biden a déclaré que les preuves contre Chauvin éta

De veroordeling van Derek Chauvin voor de moord op George Floyd : is recht geschied ?

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Derek Chauvin George Floyd pic dnaindia.com De videobeelden over de moord op George Floyd op 25 mei 2020 gingen de wereld rond. Die beelden van zijn lynching duurden niet zomaar enkele seconden. Ze duurden meer dan 9 vreselijke minuten lang.   Tegen de moord op George kwamen zo’n 26 miljoen mensen in de VS op straat, de grootste beweging tegen racisme en politiegeweld in de geschiedenis van de VS.  Een beweging niet enkel voor het verbeteren van het gedrag van de politie, maar ook voor de ontmanteling (Defund, Divest, Abolish) van het geweldsysteem dat de politie is.  De zittingen van het proces werden dag en nacht live uitgezonden op TV. Op het proces kwamen achtendertig omstaanders bij de moordpartij getuigen tegen Chauvin. Medische experts bevestigden dat de wurgklem van Chauvin, Floyd het leven had gekost. Het hoofd van de politie van Mineapolis kwam getuigen tegen zijn eigen politieman. President Biden verklaarde enkele uren voor het verdict dat de bewijzen tegen Chauvin “overweld

“I can’t breathe” is ook de kreet van de Palestijnse gevangenen.

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Een boodschap van solidariteit, Brussel, 17 april 2021 Op 19 april wordt de uitspraak van de jury verwacht in het proces over de moord op George Floyd. I can’t breathe, Ik kan niet ademen , de hulpkreet van George Floyd is ook de kreet van de 1.400 Palestijnen die sinds het begin van dit jaar door Israëlische soldaten werden gearresteerd. Het is de kreet van de meer dan 4.500 Palestijnse politieke gevangenen, in isolement of in de overvolle cellen van de Israëlische gevangenissen.   Toen ik op het Festival An eye for Palestine in Gent, Rasmea Odeh interviewde, een Palestijnse verzettrijdster, die tien jaar in de gevangenis heeft gezeten tot ze in 1980 in een gevangenenruil werd vrijgelaten, zei ze me : " Soms, als de   herinneringen aan de foltering bij me opkomen, dan kan ik niet meer ademen, I can’t breathe. " Met Rasmea Odeh, Palestijnse ex-politieke gevangene Ik kan niet ademen, de dood door wurging met een knie op de nek, dit is wat Palestijnse gevangenen ervaren

Message de solidarité aux prisonniers palestiniens, Bruxelles 17 avril 2021

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Ce lundi 19 avril, le jury au procès du meurtre de George Floyd prononcera son jugement.  I can’t breathe , je ne peux pas respirer, le cri répété de George Floyd est aussi le cri des 1 400 Palestiniens arrêtés, seulement depuis le début de cette année 2021. C’est le cri qui jaillit des prisons israéliennes où sont incarcérés plus de 4 500 prisonniers politiques palestiniens, en isolement total ou entassés dans des cellules surpeuplées.  Quand j’ai interviewé Rasmea Odeh au festival An eye for Palestine, une résistante palestinienne qui a fait dix ans de prison avant d’être libérée lors d’un échange de prisonniers en 1980, elle m’a dit : « Parfois, quand les souvenirs de la torture me reviennent, je ne peux plus respirer, I can’t breathe ».  I can’t breathe , la mort par la clé d’étranglement, c’est ce que vivent les prisonniers palestiniens : par la torture, la maltraitance, le négligence médicale, l’isolement de sa famille, mais aussi par les peines sans fin pour 543 d’entre eux, co

Quand le quatrième émir, l’ex-terroriste Abderrazak Soumah, accuse Ali Aarrass…

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Ali Aarrass en 2012  Luk Vervaet   La torture d'Ali Aarrass, deuxième partie.  Dans une vidéo de 2012, filmée par un gardien de la prison de Salé II, qui ne supportait plus le traitement infligé à Ali Aarrass, nous découvrons Ali en short, torse nu, enfermé dans une cellule nue. Dans un cachot immonde, Ali se lève péniblement d'un morceau de tissu rayé, un semblant de matelas sur le sol. Il tient à peine debout. Des bleus, traces de coups de matraque et/ou de coups de pieds couvrent son dos, sa poitrine, ses jambes, ses mains. Il a le visage gonflé, tuméfié. Ali Aarrass est à peine reconnaissable pour ceux et celles qui le connaissent. D'une manière calme et pesée, il réclame ses droits. Il dénonce les violences qu'il a subies ainsi que les auteurs de ces actes barbares, en nous montrant un papier avec leurs noms. Cette vidéo a été cachée pendant quelques années pour ne pas mettre le gardien en danger. Elle a été révélée pour la première fois lors du procès en appel, qu

Ali Aarrass, l’ambassadeur marocain Mohamed Ameur et le quatrième émir

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  Ali Aarrass et l'ambassadeur Mohamed Ameur photo La Dernière Heure 01-04-21, montage DR par Luk Vervaet Première partie Libéré il y a un an, après douze ans de détention dans les prisons espagnoles de Botafuegos à Algeciras, de Madrid III à Valdemoro, puis, après son extradition, dans les prisons marocaines de Salé II et de Tiflet II, Ali Aarrass est sorti de l’ombre. Depuis quelques mois, il témoigne devant les caméras. Dans toutes les langues qu’il maitrise, avec un calme remarquable, parfois en larmes quand il s’agit de la torture ou de sa famille, il témoigne de son innocence, de son arrestation, de son extradition, de sa torture et des mauvais traitements, de ses soi-disant aveux, de son procès inique, de son enfermement en isolement total. Cet homme de 59 ans, père de famille, raconte toutes ces années volées. Il met des mots sur l’indicible, sur ce qu’on ne souhaite pas entendre, quand il raconte avec une précision terrifiante les actes de torture qu’il a subis. Il ne