Comment les autorités ont transformé la prison-musée de Tongres en cages pour 45 prisonniers oubliés, isolés et rejetés
Manifesation à Tongres pour le maintien de la prison-musée Le CCSP (conseil central de surveillance des prisons) et Myria (le centre fédéral migration) viennent de publier un rapport sur la situation catastrophique à la prison de Tongres après leur visite commune de trois jours en août 2023. Quarante-cinq détenus, sans droit de séjour, y purgent de courtes peines. Ils sont le plus souvent sans visite ou aide de l’extérieur. Traités comme des déchets, ils sont enfermés 23 heures par jour dans des cellules minuscules. La plupart de ces détenus n’ont aucune possibilité de travailler ou de suivre une formation ou autre activité.(1) Dans l’introduction du rapport on peut lire : « L’établissement pénitentiaire de Tongres a été inauguré en 1844 comme première prison cellulaire de Belgique. En 2005, les derniers détenus ont été transférés vers la nouvelle prison de Hasselt , mais en 2008, la prison de Tongres a été réouverte. Aujourd’hui, elle sert de maison de peine pour les condamnés à