"Cette prison qui a pour nom Palestine" Marche blanche pour la Palestine 10 août 2014
par Luk Vervaet
Marche blanche pour la Palestine, Bruxelles 10 août 2014
Depuis 1967, 700.000 Palestiniens se sont retrouvés dans les geôles israéliennes. Cela signifie qu’environ 20% de toute la population palestinienne vivant dans les territoires occupés a connu la prison, soit 40% de la population masculine. Depuis 1967, Israël a également enfermé 10.000 Palestiniennes.
Depuis juin 2014, la Palestine connait deux nouvelles vagues d'arrestations et de mises en détention. La première, suite à l'opération « Brothers' keeper », déclenchée sous le prétexte de l'affaire des trois jeunes colons israéliens, en Cisjordanie et à Jérusalem. L'autre, suite à la nouvelle guerre contre Gaza, connue sous le nom « Protective edge ».
Il n'y a pas de chiffres précis sur le nombre de personnes arrêtées et enlevées pendant ces deux derniers mois, ni de l'endroit où ils sont détenus, ni s'ils sont encore en vie ou exécutés.
Ce qu'on sait :
Que pouvons-nous faire pour soutenir les prisonniers palestiniens et leurs familles ?
Interpellons tous les parlementaires de tous les partis en Belgique qui ont voté ou ont approuvé la mise sur la liste européenne des organisations terroristes toutes les organisations de la résistance palestinienne : le Hamas, le Jihad islamique, le Front Populaire pour la Libération de la Palestine. Exigeons leur retrait immédiat de cette liste. Etre placé sur cette liste signifie une carte blanche à la mise à mort de ces organisations, non seulement par Israël, mais au niveau international également. La législation antiterroriste permet aussi de poursuivre toute personne active dans la solidarité avec ces organisations. Exigeons leur reconnaissance en tant qu'organisation légitime de la résistance.
Ensuite, soyons les porteurs du message des prisonniers.
A juste titre nous parlons des enfants emprisonnés, et les ballons d'aujourd'hui leur sont aussi dédiés : en juin 2014 il y avait 202 enfants palestiniens dans les prisons israéliennes. Mais la solidarité avec les détenus doit être globale : elle n'est pas qu'une solidarité avec les enfants ou des pauvres qui sont dans la misère : elle est avant tout une solidarité avec les résistants, fiers, et dont ces enfants font souvent partie.
A ceux qui plaident pour l'unité de la Palestine, nous disons qu'il faut lutter pour la libération de tous les prisonniers sans distinction, faisons connaître leurs combats incessants et leurs positions pour l'unité dans la résistance.
Enfin, faisons en sorte que la prison Palestine fasse partie de la lutte mondiale contre les nouvelles prisons de la torture, comme Guantanamo et autres.
Fermons la prison de Gaza, ouvrons les portes la liberté.
Libérez tous les prisonniers palestiniens,
Vive la résistance !
Marche blanche pour la Palestine, Bruxelles 10 août 2014
Depuis 1967, 700.000 Palestiniens se sont retrouvés dans les geôles israéliennes. Cela signifie qu’environ 20% de toute la population palestinienne vivant dans les territoires occupés a connu la prison, soit 40% de la population masculine. Depuis 1967, Israël a également enfermé 10.000 Palestiniennes.
Depuis 2007, en représailles à la victoire du Hamas lors des élections, 1 865 000 Palestiniens, soit 5 109 habitants par kilomètre carré et dont 1 240 082 sont enregistrés comme refugiés, sont enfermés dans la prison qui a pour nom Gaza, soumis à un siège total par mer, air et terre.
En mai 2014, 5,053 prisonniers politiques palestiniens se trouvaient dans les prisons israéliennes, certains depuis 10, 20 ans, 30 ans. 370 parmi eux viennent de Gaza. En plus de ce nombre, 1313 Palestiniens se trouvent en prison pour séjour illégal en Israël.Depuis juin 2014, la Palestine connait deux nouvelles vagues d'arrestations et de mises en détention. La première, suite à l'opération « Brothers' keeper », déclenchée sous le prétexte de l'affaire des trois jeunes colons israéliens, en Cisjordanie et à Jérusalem. L'autre, suite à la nouvelle guerre contre Gaza, connue sous le nom « Protective edge ».
Il n'y a pas de chiffres précis sur le nombre de personnes arrêtées et enlevées pendant ces deux derniers mois, ni de l'endroit où ils sont détenus, ni s'ils sont encore en vie ou exécutés.
Ce qu'on sait :
·
Il s'agit de
plusieurs centaines de personnes. Beaucoup d'entre elles seront mises en
détention sur base des lois antiterroristes israéliennes qui permettent la
détention illimitée, sans inculpation ni procès : la mise en détention
administrative et la loi sur les « combattants illégaux ».
·
52 détenus
palestiniens qui avaient retrouvé la liberté suite à l'échange contre le soldat
israélien Shalit en 2011 ont à nouveau été arrêtés.
·
Khader Adnan, qui
a été libéré de la détention administrative après sa grève de la faim de 66
jours en 2012, a été arrêté à nouveau.
·
11 membres du
parlement palestiniens ont été arrêtés, ce qui porte le nombre de
parlementaires palestiniens en prison à 35. Trente-trois d’entre eux font
partie du bloc éléctoral « Changement
et Réforme » du Hamas, les autres parlementaires étant Ahmad Sa’adat
du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) et Marwan
Barghouti du Fatah.
Que pouvons-nous faire pour soutenir les prisonniers palestiniens et leurs familles ?
Interpellons tous les parlementaires de tous les partis en Belgique qui ont voté ou ont approuvé la mise sur la liste européenne des organisations terroristes toutes les organisations de la résistance palestinienne : le Hamas, le Jihad islamique, le Front Populaire pour la Libération de la Palestine. Exigeons leur retrait immédiat de cette liste. Etre placé sur cette liste signifie une carte blanche à la mise à mort de ces organisations, non seulement par Israël, mais au niveau international également. La législation antiterroriste permet aussi de poursuivre toute personne active dans la solidarité avec ces organisations. Exigeons leur reconnaissance en tant qu'organisation légitime de la résistance.
Ensuite, soyons les porteurs du message des prisonniers.
A juste titre nous parlons des enfants emprisonnés, et les ballons d'aujourd'hui leur sont aussi dédiés : en juin 2014 il y avait 202 enfants palestiniens dans les prisons israéliennes. Mais la solidarité avec les détenus doit être globale : elle n'est pas qu'une solidarité avec les enfants ou des pauvres qui sont dans la misère : elle est avant tout une solidarité avec les résistants, fiers, et dont ces enfants font souvent partie.
A ceux qui plaident pour l'unité de la Palestine, nous disons qu'il faut lutter pour la libération de tous les prisonniers sans distinction, faisons connaître leurs combats incessants et leurs positions pour l'unité dans la résistance.
Enfin, faisons en sorte que la prison Palestine fasse partie de la lutte mondiale contre les nouvelles prisons de la torture, comme Guantanamo et autres.
Fermons la prison de Gaza, ouvrons les portes la liberté.
Libérez tous les prisonniers palestiniens,
Vive la résistance !
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