Over het geweld van de dokwerkers en manifestanten in Brussel en het geweld van de bankiers in Luxemburg

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Het ene geweld is het andere niet.

Het geweld van de enen, na afloop van een manifestatie tegen de besparingen, wordt breed uitgesmeerd op de voorpagina's van de kranten die spreken over een « oorlogszone aan het Zuidstation ». De enen hebben de autos van enkele tientallen onschuldigen beschadigd of vernield. De enen worden uitgespuwd als (dronken) paria's, door media, politiek en vakbonden. De politie zoekt actief om de daders te identificeren via foto's en videobeelden. 

De anderen hebben via Luxemburg – helemaal legaal, zeggen ze - fortuinen aan de gemeenschap ontstolen en de levens van honderdduizenden onschuldigen beschadigd of vernield. Van de anderen verschijnen geen foto's, de anderen blijven anoniem, een enkeling van de anderen verchijnt in maatpak op TV om hun standpunt te verduidelijken. De anderen worden niet opgespoord door de politie, een commissie zal de zaak te onderzoeken.  De anderen doen voort zoals voorheen, op zoek naar nieuwe wegen om de gemeenschap op te lichten en te bestelen in hun zoektocht naar macht en geld.

Zoals Brecht al zei : “On dit d'un fleuve emportant tout qu'il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l'enserrent.”  ‘Men spreekt over het geweld van het water van de rivier. Niemand spreekt over het geweld van de bedding die de rivier insluit’.

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