Stop à l'Etat de guerre avec Said Bouamama, Luk Vervaet et Nouria Ouali / Dimanche 14 février 14h Pianofabriek
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Dimanche 14 février à 14 heures Pianofabriek Citylab, Rue du Fort 35, Saint-Gilles
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Programme
La situation actuelle faite de guerre interne et externe, de racisme et d'islamophobie et d'une privation toujours plus importante de nos libertés, débousole et inquiète.
La plateforme stop a l'Etat de guerre, veut réunir les acteurs qui veulent comprendre et surtout agir pour ne pas accepter sans broncher ce qu'on nous dit et impose.
La journée commencera avec une heure d'introduction
Avec Luk Vervaet, Said Bouamama et Nouria Ouali sur les trois sujets qui nous préoccupent la guerre, le racisme et la répression.
Nous nous diviserons ensuite en ateliers avec les acteurs de terrain pour discuter et construire ensemble des actions communes.
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Programme
La situation actuelle faite de guerre interne et externe, de racisme et d'islamophobie et d'une privation toujours plus importante de nos libertés, débousole et inquiète.
La plateforme stop a l'Etat de guerre, veut réunir les acteurs qui veulent comprendre et surtout agir pour ne pas accepter sans broncher ce qu'on nous dit et impose.
La journée commencera avec une heure d'introduction
Avec Luk Vervaet, Said Bouamama et Nouria Ouali sur les trois sujets qui nous préoccupent la guerre, le racisme et la répression.
Nous nous diviserons ensuite en ateliers avec les acteurs de terrain pour discuter et construire ensemble des actions communes.
Plateforme Stop à l'état de guerre (facebook click here)
Stop à l’état de guerre, en Belgique comme à l’étranger !
Suite à l'indignation suscitée par l'horreur des attentats de Paris du 13 novembre dernier, nous nous devons de prendre position face à la surenchère sécuritaire et guerrière dans laquelle le gouvernement belge est engagé, appliquant inlassablement la logique qui guide les états occidentaux depuis le 11 septembre 2001 et qui nous a menés à la situation actuelle.
D’une part, les guerres menées au Moyen-Orient et en Afrique, provoquent des milliers de morts au nom de la « démocratie » et de la « lutte contre le terrorisme ». Le chaos international actuel en est le seul résultat tangible.
D'autre part, nos libertés et nos droits subissent de graves restrictions, discours sécuritaire et raciste à l’appui. Au nom de la défense du « front intérieur », on ronge tous les jours un peu plus la « démocratie ».
Une guerre extérieure
Les guerres en Afghanistan, en Irak, en Lybie, au Mali et plus récemment en Syrie, dans lesquelles nos gouvernements nous entrainent n’ont pas mis fin au « terrorisme », bien au contraire. Il est clair qu'elles servent d'autres buts comme l'exemple irakien l'a bien montré.
Le juteux commerce des armes, parmi d'autres, illustre bien que les discours sur la démocratie et la lutte contre le terrorisme cachent d'autres intérêts. Au-delà des profits directs, le soutien de nos gouvernements à des régimes qui apportent une aide financière et logistique au terrorisme montre comment les intérêts géopolitiques et commerciaux sont au centre de la logique de mort que nos ventes d'armes et notre soif permanente de pétrole et/ou de minerais à bon prix nourrissent en permanence.
La solution ne viendra pas de l’impérialisme mais des peuples de la région en lutte contre Daesh et contre tous les totalitarismes. Si nos gouvernements se refusent à soutenir ces résistances nous affirmons pour notre part notre soutien à leurs revendications.
Une guerre intérieure
La lutte contre le terrorisme sert aujourd’hui de prétexte pour attaquer jour après jour les libertés publiques qu’ils prétendent défendre. Les mesures sécuritaires mettent en danger les libertés publiques sans pour autant garantir la sécurité des populations.
Au nom de la sécurité, les mesures « anti-terroristes » permettent l'invasion de la vie privée de toute la population : mise sur écoute, caméras de sécurité, traçage des déplacements, etc.
Au nom de la protection du citoyen, l'Etat se donne plus de pouvoirs et d'armes, alors que les droits démocratiques sont de plus en plus limités : garde à vue de 72 heures, fusils automatiques, militaires dans les rues, etc.
De l'interdiction de rassemblements ou de conférences à l'interdiction des manifestations pour le climat en passant par la volonté de limiter le droit de grève : la politique de sécurité sert à étouffer toute contestation. Des centaines de millions en moins pour l'éducation et la santé vont directement à la guerre et à la politique sécuritaire. Cette politique de destruction de la solidarité collective et du droit d’expression démocratique alimente la précarité, l'exclusion et les dynamiques de division dans la société, autrement dit les causes profondes de ce qu'on appelle le « radicalisme » et le « terrorisme ».
Racisme d’état
Le racisme, les contrôles au faciès et les violences policières sont une réalité quotidienne dans les quartiers populaires, tout particulièrement pour les belges racisé.e.s et les migrant.e.s. Pour justifier cette violence permanente, les discours toujours plus islamophobes et racistes, des médias et des politiques, construisent depuis des années l'image de « l'ennemi intérieur » que seraient les musulman.e.s et les migrants. A chaque étape, ils approfondissent donc les divisions et la banalisation de la haine.
La lutte contre le terrorisme sert de prétexte pour intensifier la présence et la répression policière dans les quartiers. Perquisitions, contrôles d’identité, arrestations arbitraires, etc. Le renforcement de l’état d’alerte a permis à l’état d’intensifier l’islamophobie vis-à-vis des musulman.e.s et l’exclusions des migrant.e.s.
Les conséquences politiques des attentats se font déjà clairement ressentir
Les mesures sécuritaires ont un coût, 400 millions d’euros supplémentaires pour renforcer la sécurité « civile » et encore 18 millions de plus pour les militaires. Facture qui augmente lorsque l’on rajoute les 14 millions par mois que coûtent les 6 avions de guerre belges en Irak.
Alors que le budget pour le sécuritaire et la guerre augmente sans cesse, le gouvernement continue pourtant de prétendre qu’il n’y a plus d’argent pour les politiques sociales (assurance-chômage, santé, emploi, services publics, etc.). L’état sécuritaire est abondamment financé pendant que les gouvernements successifs détricotent l’état social. Alors que l’insécurité sociale est la première source d’insécurité pour la majorité des citoyen.ne.s de ce pays, le gouvernement n’entend pas lutter contre la précarité, la pauvreté et l’exclusion
On n’amène pas la paix à coups de bombardement depuis la mer ou le ciel. On ne défend pas la liberté avec des lois qui la détruisent. On ne combat pas la précarité et l’exclusion avec des discours racistes. On ne nourrit pas la démocratie en remplaçant les écoles et les soins de santé, par des policier.e .s en armes dans les rues.
Le gouvernement utilise la peur du terrorisme pour faire accepter à la population les pires mesures sécuritaires et ainsi rogner les libertés de toutes et tous. L’état d’alerte permet au gouvernement de se redonner une consistance politique alors qu’il est contesté depuis des mois pour ses politiques antisociales. Ne les laissons pas museler les mobilisations sociales !
Revendications :
- Face aux discours racistes, aux punitions collectives et à tous ceux qui tentent de nous diviser : solidarité avec les quartiers populaires, les belges racisé.e.s, les migrant.e.s. et les sans-papiers.
- Face aux décisions liberticides : Stop aux politiques sécuritaires et aux lois antiterroristes. Stop à la criminalisation des mouvements sociaux.
- Pour notre droit à tous partout de vivre en paix, stop aux guerres impérialistes de notre gouvernement qui nourrissent la spirale de la violence.
- Nous luttons pour que la richesse serve le bien-être de la population, pas la répression et la guerre.
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