Mustapha Awad et Georges Ibrahim Abdallah : deux cas différents, mais tellement liés…

La prison de Lannemezan où est incarcéré Georges Abdallah
Intervention de Luk Vervaet de l’Appel belge pour la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah au Concert en soutien à Mustapha Awad.

Chers amis, chers camarades,


Ce 20 octobre à Bruxelles, nous sommes réunis en solidarité avec Mustapha Awad. Ce même 20 octobre est aussi la journée de solidarité internationale avec Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste pour la Palestine. Ce 20 octobre, c’est le jour où il commence sa 34ème année de détention en France. Libérable depuis 1999, il est pourtant en détention depuis 33 ans. Il est de, ce fait, le plus ancien prisonnier politique d’Europe. Il a ainsi passé plus d’années derrière les barreaux que cet autre combattant qu’on traitait de  terroriste, Nelson Mandela. 



Aujourd’hui, une délégation belge est présente à la manifestation devant la prison deGeorges Abdallah, à Lannemezan en France. Parmi eux, des membres de l’Appel belge pour la libération de Georges Abdallah, du Secours Rouge et d’autres organisations belges. Parmi eux aussi, Myriam De Ly de Charleroi, que vous connaissez tous comme militante infatigable pour la libération de Mustapha Awad et de la Palestine. 

Mustapaha Awad et Georges Ibrahim Abadallah : deux prisonniers politiques, l’un arrêté et incarcéré il y a plus de trois mois, l’autre arrêté et incarcéré il y a plus de trente ans.


Deux affaires qui ne sont pas les mêmes. Ni sur les faits, ni sur les circonstances, ni sur les inculpations ni sur les peines.


 Et pourtant, elles sont tellement liées !


Georges et Mustapaha sont tous les deux nés au Liban. Georges dans le Nord et Mustapha dans le plus grand camp de réfugiés palestiniens sur le sol libanais.


Mustapha a 36 ans, Georges en a presque le double, il en a 67. Par leur âge, ils symbolisent la résistance qui se transmet de génération en génération, chacun luttant à sa manière. Une transmission de la résistance qui ne s’arrêtera jamais.


Ce qui les unit, c’est la lutte pour la libération de la Palestine jusqu’à la victoire. 


Ce qui les unit, c’est de se trouver face à un ennemi commun : Israël qui arrête et détient Mustapha. Israël qui, avec les États-Unis, empêche la libération de Georges Abdallah en mettant la pression sur le gouvernement français, même si des tribunaux français se sont prononcés favorables à sa libération.


Ce qui les unit, c’est de se trouver  face à des gouvernements, belge ou français, qui soutiennent Israël et qui dès lors font des droits de l’homme une affaire de deux poids, deux mesures.


Merci à Georges et à Mustapha pour avoir porté jusqu’à  nous leur lutte pour la libération de la Palestine, chacun à sa manière, l‘un comme réfugié et artiste militant, l’autre comme combattant révolutionnaire.


Que nos campagnes de solidarité puissent faire tomber les murs de leurs prisons.


Free Mustapha ! Free Georges !

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