Hicham Mansouri confirme : Pas de lettres, pas de cartes, pas de collis... pour les prisonniers politiques au Maroc
HICHAM MANSOURI est un journaliste marocain réfugié en France. Il est le cofondateur de l'Association Marocaine pour le Journalisme d'investigation (AMJI). Lire ses mémoires de prison "Comme le loup de Ouarzazate" sur Mediapart, cliquez ICI
"Pendant les premiers mois de détention, j'étais privé de toute communication avec l'extérieur.
Ensuite (suite à une grève de la faim contre mon incarcération et les condition
s de ma détention) on a autorisé l'entrée des livres,
Mais, il y avait à la fois le refus de laisser entrer certains livres politiques et même de droit, mais aussi tout journal contenant un article un peu critique. Et puis, il y avait aussi les "pertes" et les vols.
A ma sortie de prison, j'ai découvert ne pas avoir reçu une dizaine de lettres et de cadeaux (écharpe, livres, journaux et cartes postales) envoyés par poste.
En fait, aucun procès verbal n'est fait en cas de saisie. Je n'ai reçu aucun document mentionnant les articles saisis. La majorité des articles a tout simplement "disparu"".
Lire aussi :
28 septembre 2019, PAS DE LETTRES, PAS DE CARTES, PAS DE COLIS... UNE VIOLATION SYSTÉMIQUE DES DROITS DES PRISONNIERS AU MAROC
25 septembre 2019, MONSIEUR TAMEK, POURQUOI LES RÈGLES MINIMALES DE L’ONU SUR LE TRAITEMENT DES DÉTENUS, ADOPTÉES PAR LE MAROC, NE SONT-ELLES PAS APPLIQUÉES POUR ALI AARRASS ?
Septembre 2019, "Situation des 19 prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik", par la LPPS- Ligue de Protection des Prisonniers Politiques Sahraouis
"Pendant les premiers mois de détention, j'étais privé de toute communication avec l'extérieur.
Ensuite (suite à une grève de la faim contre mon incarcération et les condition
Hicham Mansouri (à droite) témoigne à une soirée de solidarité avec Ali Aarrass à la librairie Résistances à Paris en 2016 |
Mais, il y avait à la fois le refus de laisser entrer certains livres politiques et même de droit, mais aussi tout journal contenant un article un peu critique. Et puis, il y avait aussi les "pertes" et les vols.
A ma sortie de prison, j'ai découvert ne pas avoir reçu une dizaine de lettres et de cadeaux (écharpe, livres, journaux et cartes postales) envoyés par poste.
En fait, aucun procès verbal n'est fait en cas de saisie. Je n'ai reçu aucun document mentionnant les articles saisis. La majorité des articles a tout simplement "disparu"".
Lire aussi :
28 septembre 2019, PAS DE LETTRES, PAS DE CARTES, PAS DE COLIS... UNE VIOLATION SYSTÉMIQUE DES DROITS DES PRISONNIERS AU MAROC
25 septembre 2019, MONSIEUR TAMEK, POURQUOI LES RÈGLES MINIMALES DE L’ONU SUR LE TRAITEMENT DES DÉTENUS, ADOPTÉES PAR LE MAROC, NE SONT-ELLES PAS APPLIQUÉES POUR ALI AARRASS ?
Septembre 2019, "Situation des 19 prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik", par la LPPS- Ligue de Protection des Prisonniers Politiques Sahraouis
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